2 sept.

BANGKOK: IMMERSION CHAOTIQUE DANS LA VILLE QUI NE DORT JAMAIS

Entre imprévus et découvertes, un voyage inoubliable dans la ville qui ne dort jamais.

C’est le 26 décembre 2012 que je suis partie avec une amie en Thaïlande pour un mois. C’est l’un des plus beaux voyages de ma vie!

Notre voyage a démarré de façon inattendue, soit avec un retard de 4 heures lors de notre transfert, ce qui nous a fait manquer notre vol à Tokyo. Heureusement, la compagnie aérienne s’est occupée de nous trouver un hôtel pour la nuit et de nouveaux billets, mais au lieu de faire Tokyo-Bangkok, nous avons plutôt fait Tokyo-Jakarta, puis Jakarta-Bangkok.

Le Times Square de Bangkok

Finalement, nous sommes arrivées à Bangkok 24 heures plus tard que prévu, en pleine nuit et sans réservation d’hôtel. Notre priorité était donc de nous trouver un nouvel hôtel pour dormir.

Nous avons pris un taxi et demandé à être déposées sur Kaosan Road, puisque la majorité des livres de voyages mentionnent que c’est la rue des backpackers. Moi, je dirais plutôt que c’est le « Times Square de Bangkok ».

Il était minuit passé, mais on aurait cru qu’on était en plein jour tellement il faisait clair. Il y avait tellement de monde, ça n’avait pas de bon sens. Avec nos sacs à dos, nous nous sommes faufilées à travers les gens, en évitant les brochettes de scorpions et autres insectes que les gens agitaient sous notre nez. Les odeurs étaient omniprésentes et je ne pourrais dire si ça sentait bon ou non!

Nous avons fini par trouver un hôtel avec des chambres disponibles. Nous avons demandé à voir la chambre avant de la réserver et une chance qu’on a fait ça car en regardant la chambre, mon amie m’a dit : « ça va être correct pour une nuit ici » et j’ai répondu : « Euh, il y a une énorme bibitte qui se promène sur le lit présentement ». Pas besoin de vous dire que nous n’avons pas réservé cette chambre.

Finalement, nous avons trouvé un endroit sans colocataires indésirables pour une nuit seulement. Le lendemain, avec peu de sommeil et sur le décalage, nous nous sommes mises à chercher une chambre de disponible pour quelques nuits, ce que nous avons enfin trouvée. Maintenant, il était temps de découvrir cette ville et surtout de manger.

Du pétrole pour déjeuner !

On a trouvé un restaurant pour prendre un bon déjeuner avant de partir à la découverte de Bangkok. Mélanie, mon amie, a décidé de commander un café… Sérieusement, la cuillère aurait pu fondre. Ça ressemblait à du pétrole. Je ne comprends pas pourquoi elle ne l’a pas bu.

Un professeur a apparu comme par magie !

Les jours suivants, nous avons visité Le Grand Palais, mais pas sans nous faire avoir. À peine arrivées près du site, en vraies touristes, nous prenions des photos quand un homme est sorti de nulle part et a accosté mon amie. Il s’est présenté comme professeur à Bangkok et nous a dit que le Grand Palais était fermé pour la journée, mais qu’il y avait une alternative intéressante : un tour de tuk-tuk pour visiter des endroits où les touristes ne vont pas. Selon lui, il fallait choisir les tuk-tuks jaunes, comme celui-ci… et un tuk-tuk jaune est apparu comme par magie!

Naïves, nous avons embarqué. Effectivement, il nous a emmenées voir des endroits… mais surtout des magasins où il aurait touché une commission si nous avions acheté quelque chose. Ce que nous n’avons pas fait. Il nous a finalement déposées devant un palais, a demandé à être payé, et s’est enfui en nous laissant là, au milieu de nulle part, dans un quartier totalement inconnu. Il n’y avait ni tuk-tuk, ni taxi, ni bus… Heureusement, mon amie a un excellent sens de l’orientation et nous a ramenées à la civilisation.

Devinez quoi? Le Grand Palais n’était pas du tout fermé.

Les pantalons loués, très mauvaises idées!

Quand nous avons enfin voulu visiter le palais, on nous a refusé l’entrée à cause de nos pantalons trois quarts. On nous a indiqué une boutique de l’autre côté de la rue qui louait des pantalons. Nous avons donc loué des pantalons, mais sous cette chaleur écrasante, nous avons rapidement réalisé que ces pantalons nous collaient à la peau… tout comme ils avaient dû coller à ceux qui les avaient loués avant nous. Beurk!

À la recherche de notre hôtel perdu à Bangkok

Au moment de notre départ de la Thaïlande, nous étions de retour à Bangkok. Quand j’ai essayé de faire mon pré-enregistrement pour notre départ le lendemain, ça ne fonctionnait pas et ça disait de communiquer avec eux. Nous avons donc dû aller directement à l’aéroport. Et là, nous sommes parties sans passeport, sans carte de l’hôtel, sans rien d’autre que notre portefeuille. Une fois la situation réglée à l’aéroport, nous avons repris un taxi, mais impossible de se souvenir du nom de notre hôtel!

Le chauffeur assurait connaître la rue, mais c’était faux. Heureusement, j’ai un sens de l’observation. Nous sommes passées devant une usine et j’ai dit à Mélanie : « Nous n’allons pas dans le bon sens, cette usine devrait être de l’autre côté ». Finalement, notre ange-gardien a bien travaillé avec Mélanie et son sens de l'orientation car, on a fini par retrouver notre hôtel!!! Note à moi-même, ne jamais partir sans la carte d’affaires de l’hôtel.

En conclusion, Bangkok est une ville qui ne dort jamais. Entre le brouhaha des voitures, les conducteurs de tuk-tuks qui crient « tuk-tuk taxi Madame », les femmes qui proposent des massages, manucures, pédicures, les aquariums de poissons où les gens mettent leurs pieds pour se faire manger les peaux mortes, les touristes, les moines, les temples, les odeurs mêlées qui vous laissent parfois perplexe, Bangkok vaut la peine d’y passer quelques jours pour la découvrir.

Je vous laisse quelques photos de notre voyage à Bangkok